Déjà vécu – le sexisme ordinaire, on en parle ?

🔴 À quels enjeux sociétaux répond ce jeu ?
Ce jeu sérieux permet de libérer la parole sur le sexisme ordinaire, celui du quotidien, souvent invisible.
Il a pour but de favoriser le dialogue et l’écoute des différentes perceptions selon le prisme du genre, de partager des expériences, et de se mettre plus facilement à la place des filles en particulier.

🟠 À qui est-il destiné ?

Le jeu a été conçu à la demande de l’Agence de développement des relations interculturelles pour la citoyenneté (ADRIC), association loi 1901, dans le cadre du projet « Jeunes, Citoyenneté et Vivre Ensemble ». Celui-ci consiste à mener des ateliers créatifs avec des classes de lycéens.
Prismatik s’est ainsi vu confier l’animation d’ateliers de création d’un serious game auprès des jeunes franciliens et leur accompagnement dans la concrétisation du jeu, incluant notamment sa conception, la création des contenus et le choix de l’univers graphique.

Le jeu est maintenant diffusé auprès de 600 bénéficiaires.

🟢 Comment se joue-t-il ?

Pour aborder le sexisme ordinaire, les joueurs et joueuses se déplacent d’un point A, leur lycée, à un point B, leur domicile sur un plateau.
Celui-ci représente les rues d’une ville. Les jeunes choisissent et utilisent des cartes liées à différents modes de transport et se questionnent réciproquement au fil du jeu sur leurs réactions dans chacune des situations piochées aléatoirement.

💡Quelles sont les bonnes idées de game design ?

Les garçons doivent incarner le rôle des filles, et inversement, pour se mettre plus facilement à la place de l’autre genre.
Lorsqu’un garçon répond à une question, ce sont les filles qui évaluent sa réponse et lui attribuent des points de vie.

Grâce à l’inversion des rôles, ce serious game favorise l’empathie et facilite la compréhension des enjeux par les 2 sexes.
En prenant le prisme de la vie de tous les jours, le jeu contribue à faire évoluer les comportements par de menues actions réellement accessibles.

L’Agence de développement des relations interculturelles pour la citoyenneté (ADRIC), association loi 1901, intervient régulièrement dans les établissements scolaires, notamment sur le thème des discriminations liées au sexe. Dans ce cadre, l’association souhaitait créer un serious game sur la thématique des inégalités femmes – hommes et en confier la conception du jeu à des classes de lycéen·nes. Prismatik a été sollicité pour assurer l’accompagnement du projet, étant entendu que les lycéen·nes seraient les auteur·trices du jeu. Les jeunes ont choisi d’aborder le sujet par le biais du sexisme ordinaire.

Nous avons opté pour les modalités suivantes :

  • 3 interventions en classe par l’un de nos game designer, enseignant par ailleurs
  • dont 2 playtests réciproques

À travers :

  • l’animation de sessions de brainstorming, en présentiel, pour collecter les idées issues du quotidien des jeunes
  • l’aide à la formalisation d’un concept de game design
  • la proposition de différents esprits graphiques sur lesquels les jeunes ont pu débattre avant de choisir celui qui illustrerait le mieux leur jeu
  • le recueil de contenus, fournis directement par les jeunes
  • l’organisation de sessions de playtests croisés entre les classes pour vérifier la jouabilité de leur serious game.

Ce travail a abouti à la création d’un jeu permettant d’aborder le sujet du sexisme ordinaire en favorisant le dialogue et l’écoute des différentes perceptions d’une même réalité.

  • Coordination des 2 classes et des différentes étapes du projet
  • Game Design : accompagnement à la création d’un concept impactant, s’appuyant sur des mécaniques de jeu pertinentes et engageantes
  • Graphisme : sélection d’univers proposés aux jeunes qui en ont sélectionné un, lequel a été appliqué à l’ensemble du jeu
  • Contenus :
  • Fabrication : en interne, dans notre atelier
  • Livraison :

     

Le serious game Déjà vu est diffusé librement sur le site de l’ADRIC, téléchargeable en Print and Play. Les instructions d’impression figurent sur le document, il suffit d’être équipé d’une imprimante de bureau, de feuilles A4 et d’une paire de ciseaux.